Budget 2026 : Matignon et l'Élysée limitent leurs dépenses
Pour le budget 2026, le secrétariat général de Matignon a décidé de ne pas augmenter ses dépenses de fonctionnement, tandis que la dotation budgétaire de l'Élysée reste gelée pour la deuxième année consécutive. Ces mesures s'inscrivent dans un contexte de restrictions budgétaires imposées par le gouvernement français. Elles visent à donner l'exemple en matière de maîtrise des finances publiques.
Le 29 septembre 2025, le secrétariat général du gouvernement, installé à Matignon, a annoncé qu'il ne procéderait à aucune augmentation de ses dépenses de fonctionnement pour l'exercice 2026. Cette décision, confirmée par un communiqué officiel, fait suite à une analyse des contraintes budgétaires actuelles. "Nous devons tous contribuer à la réduction des déficits", a déclaré un porte-parole de Matignon, soulignant l'engagement du Premier ministre à limiter les coûts opérationnels.
La veille, le 28 septembre 2025, l'Élysée a révélé que sa dotation budgétaire serait gelée pour la deuxième année d'affilée. Cette mesure, qui concerne les frais de fonctionnement de la présidence de la République, s'élève à un montant stable par rapport à 2025, sans indexation sur l'inflation. Le président Emmanuel Macron avait déjà imposé un gel similaire en 2025, dans le cadre d'un effort global d'austérité. "C'est un signal fort envoyé aux administrations", a commenté un conseiller présidentiel.
Ces annonces interviennent alors que le gouvernement prépare le projet de loi de finances pour 2026, marqué par une croissance économique modérée et une dette publique élevée, estimée à plus de 110% du PIB. Ni Matignon ni l'Élysée n'ont prévu d'embauches supplémentaires ou d'investissements non essentiels. Les deux institutions, qui emploient respectivement environ 1 200 et 900 personnes, maintiennent ainsi leurs effectifs actuels.
Aucune contradiction n'a été relevée entre les deux sources : les mesures sont complémentaires et alignées sur la politique d'économies. Ces restrictions pourraient influencer d'autres ministères, encourageant une discipline budgétaire plus large au sein de l'exécutif français.