La Banque centrale européenne a fixé des règles transitoires pour les exigences de réserves minimales alors que la Bulgarie se prépare à adopter l'euro le 1er janvier 2026. Ces dispositions visent à intégrer harmonieusement les banques bulgares dans l'Eurosystème sans charge indue. La décision fait suite à l'adoption par le directoire de la BCE le 23 septembre 2025.
Le 23 septembre 2025, le directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a adopté la décision BCE/2025/33, établissant des dispositions transitoires pour les exigences de réserves minimales à la suite de l'introduction de l'euro en Bulgarie le 1er janvier 2026.
À compter de cette date, les établissements de crédit et leurs succursales en Bulgarie — désignés comme « établissements » — seront soumis aux exigences de réserves minimales de l'Eurosystème. La période régulière de maintenance des réserves s'étend du 23 décembre 2025 au 10 février 2026, rendant nécessaires ces mesures transitoires pour assurer une intégration fluide.
Les dispositions incluent une période de maintenance transitoire dédiée du 1er janvier au 10 février 2026, pour imposer des exigences aux établissements bulgares. Elles précisent également des règles spécifiques pour l'application des réserves minimales pendant cette période et une méthode pour calculer la base de réserves liée aux passifs dus aux établissements bulgares.
Les établissements dans d'autres pays de la zone euro ont la possibilité de déduire les passifs dus aux établissements bulgares de leur base de réserves pour deux périodes : du 23 décembre 2025 au 10 février 2026, et du 11 février au 24 mars 2026. Cette approche s'aligne sur les précédents établis lorsque d'autres pays ont rejoint la zone euro.
La décision, qui reflète les intégrations passées, sera publiée au Journal officiel de l'Union européenne. Elle souligne les efforts de la BCE pour maintenir la stabilité des prix dans la zone euro tout en accommodant de nouveaux membres comme la Bulgarie.
Pour contextualiser, le système de réserves minimales de l'Eurosystème exige que les établissements détiennent une fraction de certains passifs sous forme de réserves auprès des banques centrales, ce qui aide à contrôler la liquidité et à soutenir la transmission de la politique monétaire.