Les responsables de la BCE prononcent des discours sur les perspectives de politique monétaire
Les dirigeants de la Banque centrale européenne ont tenu des discours clés fin septembre 2025, abordant les tendances de l'inflation et la stabilité économique dans la zone euro. Ces interventions ont mis en lumière les défis persistants pour équilibrer croissance et stabilité des prix au milieu d'incertitudes mondiales.
Le 29 septembre 2025, le membre du directoire de la BCE Philip Lane a prononcé un discours intitulé 'Politique monétaire dans un monde en mutation', se concentrant sur la stratégie de la banque pour naviguer à travers les pressions inflationnistes persistantes. Lane a souligné que 'l'inflation reste au-dessus de notre objectif de 2 %, mais des progrès sont évidents', citant des données montrant une inflation dans la zone euro à 2,5 % en août 2025. Il a discuté du rôle des ajustements des taux d'intérêt, notant que le taux de rémunération des dépôts était de 3,75 % après la dernière décision du Conseil des gouverneurs.
Le jour suivant, le 30 septembre 2025, deux discours supplémentaires ont eu lieu. D'abord, la présidente de la BCE Christine Lagarde s'est exprimée sur 'Stabilité financière et résilience', soulignant la nécessité de vigilance face aux risques géopolitiques. Lagarde a déclaré : 'Le système financier de la zone euro est robuste, mais nous devons rester proactifs pour traiter les vulnérabilités liées aux tensions commerciales.' Elle a fait référence à la Revue de stabilité financière de la BCE, qui rapportait des ratios de capital bancaire à 15,2 % et des niveaux bas de prêts non performants.
Dans le deuxième discours du 30 septembre, le vice-président Luis de Guindos a abordé 'Perspectives économiques pour la zone euro', fournissant un contexte sur les prévisions de croissance. De Guindos a noté que la croissance du PIB était projetée à 1,2 % pour 2025, en baisse par rapport aux estimations antérieures en raison d'une demande externe atone. Il a souligné : 'La modération de la croissance des salaires soutient la désinflation, mais les prix de l'énergie posent des risques à la hausse.' Tous les discours se sont tenus à Francfort, en Allemagne, et faisaient partie des efforts de communication publique de la BCE en amont de la réunion du Conseil des gouverneurs d'octobre.
Ces interventions ont offert des perspectives équilibrées, sans contradictions majeures entre les sources. L'accent mis par Lane sur l'inflation s'aligne avec les préoccupations de stabilité de Lagarde, tandis que de Guindos a fourni des insights économiques quantitatifs. Les discours ont renforcé l'engagement de la BCE envers une politique dépendante des données, évitant les spéculations sur les mouvements futurs des taux.