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Nouvelle production de 'Hamlet' comme sombre parabole de guerre pour l'humanité

4 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Une nouvelle production de la pièce de Shakespeare 'Hamlet' interprète l'œuvre comme une sombre parabole sur les guerres et la fragilité de l'humanité. La mise en scène, qui fait ses débuts le 4 octobre 2025, mêle des éléments classiques à des références contemporaines aux conflits. La réalisatrice Anna Schmidt met l'accent sur la pertinence de l'œuvre dans un monde incertain.

La première de la nouvelle production de 'Hamlet' a lieu au Deutsches Theater de Berlin, marquant une étape importante dans la réception de Shakespeare en Allemagne. La réalisatrice Anna Schmidt, connue pour ses approches innovantes, a réarrangé la pièce pour la présenter comme un avertissement contre les abîmes de la guerre. 'Hamlet n'est pas seulement une tragédie individuelle, mais une parabole de toute l'humanité en temps de conflit', a déclaré Schmidt dans une interview avec ZEIT. La mise en scène commence par des scènes évoquant les reportages de guerre actuels, comme des explosions et des flux de réfugiés, en transition fluide vers l'intrigue de la cour danoise.

Le protagoniste Hamlet, interprété par l'acteur Lukas Berger, est dépeint comme un penseur déchiré oscillant entre vengeance et humanité. L'intrigue suit l'original : le fantôme du roi assassiné exige vengeance de son fils, menant à une chaîne de morts. Cependant, Schmidt intègre des éléments modernes, comme des projections de flux d'actualités, pour établir des parallèles avec les crises mondiales. 'Dans un monde façonné par les guerres, Hamlet montre comment la haine et la méfiance détruisent les sociétés', explique la réalisatrice.

Le contexte de la production s'inscrit dans le débat continu sur la pertinence de Shakespeare aujourd'hui. La pièce, jouée pour la première fois en 1603, a toujours abordé le pouvoir, la trahison et la moralité. En Allemagne, 'Hamlet' a une longue tradition, avec des mises en scène par des réalisateurs comme Heiner Müller. Cette version, financée par le Fonds théâtral de Berlin, cible un public jeune et est proposée avec des sous-titres en plusieurs langues. Les critiques saluent déjà l'esthétique visuelle, qui combine obscurité et profondeur poétique.

Les implications s'étendent au-delà du théâtre : en période de tensions géopolitiques, la production sert d'appel à la réflexion. Schmidt espère que le public reconnaîtra les parallèles avec les conflits réels et s'engagera dans le dialogue. La saison se poursuit jusqu'à la fin de 2025 et les premières sont déjà épuisées.

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