À cinq mois des élections municipales de mars 2026 à Paris, le parti présidentiel Renaissance s'apprête à choisir sa position. L'option la plus probable est un soutien à Pierre-Yves Bournazel, candidat investi par Horizons. Cette décision pourrait stabiliser le bloc de centre droit dans la capitale.
Les élections municipales de Paris, prévues pour mars 2026, voient le paysage politique du centre droit se stabiliser progressivement. Pierre-Yves Bournazel a été investi par Horizons, le parti d'Édouard Philippe, début juin. Rachida Dati a quant à elle reçu l'investiture des Républicains (LR) fin août.
Renaissance, le parti présidentiel, doit se positionner d'ici à une dizaine de jours, soit avant la fin du mois. Trois options s'offrent à lui : soutenir Bournazel, appuyer Dati, ou présenter sa propre candidature. Selon les indications actuelles, l'union avec Bournazel apparaît comme l'issue la plus probable.
Bournazel est un candidat modéré de centre droit, élu au conseil de Paris depuis 2008. Il a été membre de LR jusqu'en 2017 et ancien député allié de la Macronie de 2017 à 2022. Franck Riester, secrétaire général délégué aux élections à Renaissance et cofondateur avec Bournazel du parti Agir en 2017 – intégré depuis à Renaissance –, exprime un fort alignement : « Nous sommes très alignés avec le projet de Pierre-Yves Bournazel ».
Riester souligne l'aspiration des électeurs à l'apaisement : « On voit bien aujourd'hui le besoin et l'aspiration qu'ont les électeurs à l'apaisement. De ce point de vue-là, Pierre-Yves est moins clivant. » Cette préférence n'anticipe pas formellement la décision de la commission nationale d'investiture de Renaissance, mais reflète une tendance vers une coalition unie au centre droit parisien.