Le RC Toulon a prolongé son invincibilité à domicile en s'imposant 45-21 face au Racing 92 lors de la septième journée de Top 14, avec le point de bonus offensif. Gaël Dréan a brillé à son retour, tandis que Baptiste Serin a dû sortir sur blessure. Les avants toulonnais ont été décisifs dans cette victoire.
Dimanche, en conclusion de la septième journée de Top 14, le RC Toulon a dominé le Racing 92 45-21 au Stade Mayol, confirmant son invincibilité à domicile cette saison. L'équipe varoise a arraché le point de bonus offensif grâce à une performance collective solide.
Gaël Dréan, élu révélation de la saison dernière, effectuait son retour après une commotion cérébrale. L'ailier toulonnais a marqué un essai, avancé sur chaque prise de balle, mis la défense francilienne sous pression et apporté de la vitesse au jeu varois. Toujours disponible, percutant et techniquement juste, il s'est montré en forme à l'approche de l'annonce des 42 sélectionnés pour la tournée de novembre du XV de France.
Les avants du RCT ont été le moteur du succès face à un pack du Racing réputé costaud. Ils ont dominé la mêlée avec 9 gains sur 12, imposant puissance et discipline. En défense, Lewis Ludlam a réalisé 17 plaquages, Charles Ollivon 13, tandis que Duncan Mercer a effectué 12 courses ballon en main pour 54 mètres gagnés. Dans les moments clés, comme pour le dernier essai, ils ont fait preuve de caractère et de solidarité, faisant basculer le match.
Le coup de génie tactique de l'entraîneur Pierre Mignoni a scellé la victoire : en fin de partie, il a remplacé Dréan par Jean-Baptiste Gros, menant à une touche suivie d'un ballon porté conclue par un essai des avants, assurant le bonus.
Côté flops, Baptiste Serin, touché aux côtes dès le premier essai, a quitté prématurément le terrain, paraissant très souffrant et ne pouvant revenir. Cette blessure s'ajoute à une liste déjà longue au RCT, posant une inquiétude avant le prochain match contre le Stade Toulousain.
Le Racing 92 a souffert de son indiscipline : dominé en mêlée avec plusieurs pénalités concédées, et fautes de main récurrentes qui ont gâché des opportunités de retour au score, souvent sanctionnées par des essais toulonnais. Malgré de belles séquences offensives et une intensité notable, ces erreurs ont coûté cher.