Au congrès du parti AfD à Arnstadt, le leader de l’AfD en Thuringe Björn Höcke a déclaré que son parti est proche d’une majorité absolue. Il prévoit de gagner les voix manquantes principalement auprès des opposants à l’énergie éolienne. Höcke a vivement critiqué la coalition gouvernementale actuelle et exigé la démission du ministre de l’Intérieur.
Le président de l’AfD en Thuringe Björn Höcke a exprimé sa confiance quant aux perspectives de son parti lors du congrès du parti régional à Arnstadt. Il voit l’AfD proche d’une majorité absolue et a déclaré que les voix manquantes viendraient principalement des opposants à l’énergie éolienne. Höcke a cité des sondages récents : un sondage Insa de septembre montrait 37 pour cent pour l’AfD, bien en avance sur la CDU avec 25 pour cent. Lors des élections régionales de l’année dernière, l’AfD avait déjà obtenu 32,8 pour cent et était devenue la faction la plus forte.
Höcke a décrit la coalition gouvernementale actuelle de Bromberry, composée de la CDU, SPD et BSW, comme « la dernière ligne de défense de l’establishment contre l’AfD ». Il a assuré : « Nous gouvernerons après Bromberry », quel que soit le moment où elle s’effondrera. Il a également réitéré sa demande de démission du ministre de l’Intérieur de Thuringe Georg Maier (SPD). Maier avait exprimé des soupçons dans une interview selon lesquels l’AfD pourrait abuser de ses droits d’interpellation parlementaire dans l’intérêt de la Russie. Höcke a déposé une plainte pénale contre Maier pour suspicion infondée, diffamation et contrainte d’organes constitutionnels. L’AfD en Thuringe est classée comme organisation d’extrême droite confirmée par l’office régional de protection de la constitution et est sous observation depuis des années.
Lors du congrès, les membres du parlement régional Elisabeth Mengel-Stähle et Yvonne Rottstedt, ainsi que le membre de l’AfD Johannes Hochberger, ont été élus au tribunal arbitral régional. Cet organe décide des mesures disciplinaires et des exclusions du parti. Selon des déclarations lors du congrès, une douzaine de procédures ont été menées devant le tribunal l’année dernière.