Le tribunal provincial de Madrid a condamné Santos G. R., père d'une conseillère de l'opposition à Navalagamella, pour avoir agressé une fonctionnaire municipale lors d'une réunion en décembre 2023. L'incident est né d'une collision accidentelle qui a dégénéré en insultes et en coups. La décision impose une amende et une indemnisation pour les blessures causées.
Ce qui avait commencé comme une routine réunion de Noël en mairie de Navalagamella, une commune de 3 100 habitants de la Communauté de Madrid, s'est terminé par de la violence le 21 décembre 2023. Santos G. R., père d'une conseillère de l'opposition du parti La Alternativa de Navalagamella, a fait irruption dans le bâtiment municipal pour arbitrer un différend entre sa fille et une fonctionnaire. Cependant, la tentative de médiation s'est transformée en agression : l'accusé s'est jeté sur la travailleuse, criant « hija de puta, te voy a matar » tout en la frappant et en la donnant des coups de pied au visage, aux jambes et au corps.
La victime a subi des blessures de gravité variable au visage, à la cuisse et à l'avant-bras, ainsi qu'une anxiété et une cervicalgie post-traumatique. Ces blessures ont nécessité plus de 40 jours de récupération, impliquant des atteintes modérées et de base. Le conflit est né d'une collision accidentelle dans les couloirs de la mairie entre la conseillère et la fonctionnaire, qui a rapidement dégénéré.
Près de deux ans plus tard, le tribunal provincial de Madrid a confirmé la décision de première instance. Santos G. R. doit payer une amende de 150 euros et indemniser la victime à hauteur de 3 200 euros. La décision rejette l'appel de la défense et considère les faits comme prouvés.
Le maire de Navalagamella, Andrés Sampeiro, a condamné l'incident : « Dans un État de droit, la violence n'a pas sa place dans les institutions, et encore moins contre un employé public accomplissant ses fonctions. » Ce cas met en lumière les tensions dans les environnements municipaux et la protection des travailleurs publics.