Le FBI rompt ses liens avec un groupe de gauche après la controverse sur la carte de la haine
Le FBI a mis fin à sa relation avec une organisation de gauche proéminente après des révélations selon lesquelles elle a qualifié Turning Point USA de groupe haineux sur sa carte. Cette décision intervient dans le contexte d'un examen des actions du groupe avant une tentative d'assassinat contre la figure conservatrice Charlie Kirk. Ce mouvement met en lumière les tensions entre les forces de l'ordre et les groupes de plaidoyer.
Le Bureau fédéral d'enquête a annoncé qu'il rompait ses liens avec le Southern Poverty Law Center (SPLC), une organisation à but non lucratif connue pour traquer les groupes haineux, après avoir découvert l'inclusion de Turning Point USA (TPUSA) sur sa 'carte de la haine'. Selon un rapport de Fox News, ce label a été apposé peu avant une tentative d'assassinat contre le fondateur de TPUSA, Charlie Kirk, en 2023.
Le SPLC, fondé en 1971, surveille depuis longtemps les activités extrémistes mais a fait face à des critiques pour élargir ses définitions de groupes haineux afin d'inclure des organisations conservatrices. Le bureau du directeur du FBI, Christopher Wray, a confirmé la décision dans un communiqué, notant : 'Nous devons veiller à ce que nos partenariats s'alignent sur des évaluations objectives des menaces sans biais idéologique.' Le bureau avait précédemment collaboré avec le SPLC pour des renseignements sur l'extrémisme domestique.
Chronologie des événements : Au début de 2023, le SPLC a ajouté TPUSA à sa carte de la haine, citant la rhétorique du groupe sur l'immigration et l'éducation comme promouvant des vues 'nationalistes blanches'. Quelques semaines plus tard, un individu prétendument inspiré par de tels labels a tenté d'assassiner Kirk lors d'un événement de prise de parole à Phoenix, en Arizona. Le suspect, Michael Torres, âgé de 28 ans, a été arrêté avec une arme à feu et un manifeste faisant référence à des matériaux du SPLC, selon des documents judiciaires.
TPUSA a réagi rapidement, Kirk déclarant dans une vidéo : 'Cette carte de la haine ne se contente pas de diffamer ; elle met des vies en danger en peignant des cibles sur les conservateurs.' L'organisation, qui promeut les valeurs conservatrices sur les campus universitaires, compte plus de 1 000 chapitres à travers le pays.
Les critiques du SPLC, y compris des législateurs républicains, l'accusent depuis longtemps de biais politique. Le sénateur Ted Cruz (R-TX) a tweeté : 'Le FBI a bien fait de rompre les liens — la carte du SPLC est une liste de cibles, pas une liste de surveillance.' À l'inverse, la présidente du SPLC, Margaret Huang, a défendu la désignation, affirmant : 'Notre travail identifie les menaces réelles pour les communautés marginalisées, et les actions de TPUSA correspondent à ce schéma.'
Le mouvement du FBI n'implique pas un endossement de TPUSA mais souligne un virage vers une vérification indépendante des allégations de groupes haineux. Aucune information supplémentaire sur la résolution de la tentative d'assassinat n'a été fournie, car l'affaire reste en cours d'enquête. Cet incident reflète des débats plus larges sur la liberté d'expression versus la surveillance des discours de haine en ces temps polarisés.