Retour aux articles

Les données téléphoniques de l'amant sèment le doute au procès Jubillar

7 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Au procès de Cédric Jubillar, la défense a révélé que le portable de Donat-Jean Macquet, l'amant de Delphine, a borné près du domicile du couple la nuit de sa disparition. Cet élément, unique à avoir disparu de la procédure, pourrait influencer le verdict. Les débats se poursuivent aux assises du Tarn.

Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, se déroule depuis le 22 septembre aux assises du Tarn. Lundi, les avocats de la défense, Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, ont introduit un élément perturbant lors de l'audition de Donat-Jean Macquet, désigné comme «l’amant» de Delphine.

Macquet, qui entretenait une liaison de quatre mois et demi avec Delphine, était à l'époque vendeur chez Leroy Merlin près de Montauban. Il exerce désormais des expertises automobiles et enseigne le piano. La défense a affirmé que son portable a borné dans la zone du domicile du couple au cours de la nuit du crime, et que ces données sont le seul élément à avoir disparu de la procédure.

«La défense a le monopole du doute», soulignent les avocats, qui disposent de tous les droits pour défendre leur client, bien que l'accusé puisse mentir sans que cela n'invalide sa position. Cette révélation, qualifiée de «petite grenade» par l'observateur, pourrait semer le doute chez les jurés, dans un dossier sans corps ni preuve irréfutable. Les débats, marqués par des échanges tendus entre défense et accusation, visent à éclaircir les circonstances de la disparition, cinq ans après les faits.

Static map of article location