L'Association des automobilistes du Kenya a exigé des comptes de l'artiste musicien Bahati après une vidéo virale montrant son comportement distrayant au volant. La séquence, capturant l'artiste en interaction intime avec sa partenaire sur la route, a suscité une indignation généralisée. Les autorités sont invitées à appliquer les lois sur la circulation pour prévenir de tels incidents.
Une vidéo virale du musicien kenyan populaire Bahati a déclenché la fureur publique et des appels à des poursuites judiciaires, soulignant les préoccupations concernant la sécurité routière. Les images, qui ont émergé récemment, montrent Bahati conduisant tout en léchant le pied de son épouse et en caressant ses jambes alors qu'elle s'étire depuis le siège passager. Le couple semblait célébrer leur anniversaire de mariage à l'intérieur du véhicule en mouvement.
L'Association des automobilistes du Kenya (MAK) a condamné l'acte comme un 'mépris flagrant pour la sécurité routière' dans un communiqué publié le 22 octobre 2025. 'La vidéo virale montrant un musicien léchant le pied de son épouse au volant est une démonstration claire de témérité et de mépris pour la sécurité routière', a déclaré la MAK. Elle a exhorté le Bureau du Procureur général (ODPP) à intervenir et à tenir Bahati responsable en vertu de la section 49 de la Loi sur la circulation, qui punit la conduite 'sans la prudence et l'attention requises'.
La MAK a souligné que un tel comportement constitue 'une conduite distraite et dangereuse – des infractions graves selon la loi sur la circulation'. Elle a averti : 'Ne pas agir créerait un précédent dangereux qui pourrait encourager d'autres à s'engager dans des exhibitions menaçant la vie au volant'. Ajoutant : 'Conduire n'est pas un terrain de jeu ; c'est une responsabilité qui exige une attention totale et du respect pour la vie des autres sur la route'.
Les critiques en ligne ont accusé Bahati d'avoir mis en scène l'incident comme un 'appât à la colère' pour booster l'attention sur les réseaux sociaux. Cela survient au milieu d'une tendance croissante de surveillance publique des infractions routières par des figures publiques. La semaine dernière, le député de Kibra Peter Orero s'est excusé après que son chauffeur a été condamné pour un incident de rage au volant impliquant la conduite du mauvais côté et une confrontation avec le journaliste CNN Larry Madowo.