La Garde civile espagnole a interpellé un homme comme présumé auteur de la mort de sa partenaire de 19 ans, dont le corps a été découvert dimanche dans une maison à Librilla, en Murcie. L'enquête pointe vers un possible féminicide, sans plaintes antérieures pour violence de genre. Si cela est confirmé, il s'agirait de la 34e victime de ce type de violence cette année.
Dimanche après-midi, vers 15 heures, la Garde civile espagnole a découvert le corps sans vie d'une femme de 19 ans dans une maison à Librilla, une commune d'environ 6 000 habitants de la région de Murcie. La jeune femme vivait dans cette propriété avec son partenaire sentimental, un homme qui a été interpellé quelques heures plus tard comme présumé auteur du crime. Des sources de l'enquête ont indiqué à EFE qu'il n'y avait pas d'antécédents d'abus ou de plaintes pour violence de genre.
Les agents ont recueilli des informations sur place et ont pris les déclarations de la famille de la victime et des voisins. La Garde civile considère qu'il s'agit d'un féminicide survenu le même dimanche. Dans un message sur son profil X, le délégué du gouvernement de Murcie, Francisco Lucas, a déclaré : « Mes plus sincères condoléances à la famille et aux amis de la jeune femme présumément assassinée à Librilla. Si le féminicide est confirmé, il s'agirait de la deuxième victime de violence de genre cette année dans la région de Murcie ».
Ce cas s'ajoute à un autre récent à Alicante, où deux hommes ont été arrêtés vendredi pour la mort d'une femme de 37 ans, dont le corps a été retrouvé en état de décomposition avancée ; l'un d'eux était son partenaire. À ce jour en 2025, 32 femmes ont été tuées par leurs partenaires ou ex-partenaires, et ces deux incidents pourraient porter le chiffre à 34. Depuis le début des statistiques officielles en 2003, le total s'élève à 1 327 victimes, ou 1 328 si cela est confirmé.
Le Ministère de l'Égalité propose des ressources telles que la ligne d'assistance 016, disponible 24 heures sur 24 en 53 langues, l'e-mail 016-online@igualdad.gob.es, et WhatsApp au 600 000 016 pour les victimes de violence sexiste.