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Des chercheurs développent une nouvelle méthode pour la détection précoce du cancer

30 septembre 2025
Rapporté par l'IA

Des scientifiques de l'Université de Cambridge ont dévoilé un test sanguin révolutionnaire qui détecte le cancer plus tôt que les méthodes existantes. La technique analyse l'ADN tumoral circulant avec une grande précision. Cette innovation pourrait révolutionner le dépistage et le traitement à l'échelle mondiale.

Dans une étude publiée le 28 septembre 2025, des chercheurs de l'Université de Cambridge ont annoncé un nouvel outil de diagnostic basé sur le sang pour la détection précoce du cancer. La méthode, détaillée dans la revue Nature Medicine, utilise des algorithmes avancés d'apprentissage automatique pour identifier les motifs dans les fragments d'ADN libre de cellules libérés par les tumeurs.

L'équipe de recherche, dirigée par la professeure Rebecca Fitzgerald, a testé l'approche sur plus de 1 000 patients atteints de divers cancers, y compris les cancers du sein, du poumon et colorectal. 'Ce test atteint une sensibilité de 92 % pour les cancers de stade I, contre 70 % pour les biopsies traditionnelles', a déclaré Fitzgerald dans le communiqué de presse. L'étude a duré deux ans, à partir de 2023, avec des essais initiaux à l'hôpital Addenbrooke's à Cambridge.

Le contexte de fond révèle que la détection précoce reste un défi majeur en oncologie, où les diagnostics à un stade avancé limitent souvent le succès du traitement. Les méthodes actuelles comme les mammographies ou les coloscopies sont invasives ou moins précises pour plusieurs types de cancer. Ce nouveau test, surnommé 'LiquidScan', ne nécessite qu'un simple prélèvement de sang et peut dépister plus de 50 types de cancer simultanément.

Les implications sont significatives : les experts prédisent qu'il pourrait réduire les taux de mortalité de 20 à 30 % s'il est largement adopté. Cependant, l'étude note des limitations, y compris un taux de faux positifs de 5 % chez les individus en bonne santé. Des essais de validation supplémentaires sont prévus pour 2026 en Europe et aux États-Unis.

Aucune contradiction n'a été trouvée dans la source, qui met l'accent sur le potentiel du test tout en appelant à des études à plus grande échelle. Le développement a été financé par Cancer Research UK et la Wellcome Trust, soulignant les efforts collaboratifs en innovation médicale.

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