Suppression des trains de nuit vers Berlin et Vienne critiquée
Le gouvernement français a décidé de supprimer les trains de nuit reliant Paris à Berlin et Vienne, une mesure qualifiée d'erreur politique, d'abandon écologique et de recul stratégique dans un article du Monde. Cette décision soulève des inquiétudes sur l'impact environnemental et les relations européennes. Les critiques mettent en avant les bénéfices des voyages en train pour réduire les émissions de CO2.
Dans un article publié le 4 octobre 2025 dans la section Idées du Monde, l'auteur dénonce la suppression des lignes de trains de nuit vers Berlin et Vienne comme une grave erreur. Cette décision, annoncée par la SNCF, met fin à des services historiques qui favorisaient les déplacements durables en Europe.
L'article argue que cette mesure représente un abandon écologique majeur. Les trains de nuit permettent d'éviter les vols aériens polluants, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 'C'est un recul stratégique qui affaiblit la position de la France dans une Europe en transition verte', écrit l'auteur, soulignant l'importance de ces liaisons pour renforcer les échanges culturels et économiques avec l'Allemagne et l'Autriche.
Sur le plan politique, la suppression est vue comme une faute qui ignore les attentes des citoyens pour des alternatives au tout-avion. Des associations écologistes et des eurodéputés ont déjà réagi, appelant à un maintien ou une relance de ces services. Le contexte inclut les défis financiers de la SNCF, mais l'article insiste sur le fait que des subventions européennes pourraient soutenir ces lignes.
Cette controverse intervient alors que l'Union européenne pousse pour des infrastructures ferroviaires transfrontalières, rendant la décision française particulièrement maladroite. Sans perspective claire de révision, les impacts sur la mobilité durable en Europe pourraient s'avérer durables.