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Peinado désigne Sánchez comme cause des prétendus crimes de Gómez

3 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Le juge Juan Carlos Peinado a attribué au président Pedro Sánchez la responsabilité fondamentale des prétendus crimes de son épouse, Begoña Gómez, selon un rapport de l'UCO. Parallèlement, l'Unité centrale opérationnelle a demandé une enquête sur les comptes bancaires de Javier Pardo de Vera et Víctor Herrero auprès de l'Audience nationale. Ces développements font partie d'une enquête en cours sur des irrégularités dans les attributions publiques.

Le juge Juan Carlos Peinado, qui supervise l'affaire enquêtant sur Begoña Gómez, épouse du Premier ministre Pedro Sánchez, a directement désigné le chef du gouvernement comme la 'cause fondamentale' des crimes qui lui sont attribués. Selon un rapport de l'Unité centrale opérationnelle (UCO) de la Garde civile, Peinado argue que les actions de Gómez, examinées pour des soupçons de trafic d'influence et de corruption en affaires, découlent de la position de pouvoir de son mari. 'Sánchez est la cause fondamentale des crimes que j'attribue à Begoña Gómez', déclare le magistrat dans l'ordonnance judiciaire, basée sur des déclarations et des documents recueillis par les enquêteurs.

L'enquête porte sur des attributions publiques irrégulières pendant le mandat de Sánchez, y compris des contrats avec des entreprises liées à Gómez. L'UCO a examiné des e-mails, des réunions et des flux financiers qui, selon le rapport, montrent comment l'influence du président a bénéficié à son épouse. Aucune contradiction n'apparaît entre les sources, mais l'affaire reste ouverte, Gómez ayant été convoquée à témoigner à plusieurs reprises depuis 2024.

Dans un développement parallèle, l'UCO a demandé à l'Audience nationale d'examiner les comptes bancaires de deux hauts fonctionnaires : Javier Pardo de Vera, président de Adif, et Víctor Herrero, directeur de la Chaire de transformation sociale à l'université Complutense, liée à Gómez. Le rapport de l'UCO détaille des transferts suspects et des liens possibles avec les activités enquêtées, demandant l'accès aux relevés depuis 2019. 'Les comptes de Pardo de Vera et Herrero doivent être investigués pour des signes de blanchiment d'argent et de financement irrégulier', indique le document.

Ces éléments se produisent au milieu de tensions politiques en Espagne, où l'opposition a appelé à la démission de Sánchez en raison du scandale. Le gouvernement a nié toute faute, qualifiant l'enquête de 'guerre juridique' politique. Des sources judiciaires confirment qu'aucune accusation formelle n'a été portée contre Sánchez à ce jour, mais l'affaire pourrait s'élargir dans les mois à venir.

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