Retour aux articles

Les républicains présentent un projet de loi pour abroger DACA au Congrès

29 septembre 2025
Rapporté par l'IA

Les républicains de la Chambre des représentants ont déposé une législation pour mettre fin au programme Deferred Action for Childhood Arrivals (DACA), faisant écho à l'opposition de longue date de l'ancien président Donald Trump. Ce mouvement intervient au milieu de débats en cours sur la politique d'immigration alors que la loi Dream fait l'objet d'un examen renouvelé. Les partisans soutiennent qu'il restaure l'autorité du Congrès en matière d'immigration.

Le projet de loi, introduit le 25 septembre 2025 par le représentant Chip Roy (R-Texas) et cosponsorisé par plus de 100 membres républicains, vise à abroger formellement DACA, une politique établie par ordre exécutif en 2012 sous le président Barack Obama. DACA offre une protection temporaire contre l'expulsion et des permis de travail à environ 800 000 immigrants sans papiers amenés aux États-Unis enfants, connus sous le nom de Dreamers.

Trump, qui a tenté de mettre fin à DACA pendant sa présidence en 2017, a salué l'effort dans une déclaration le 27 septembre, déclarant : 'DACA était une extension inconstitutionnelle qui a contourné le Congrès—il est temps de l'arrêter et de sécuriser nos frontières.' La Cour suprême a bloqué l'abrogation de son administration en 2020, sur des motifs procéduraux, mais l'avenir du programme reste précaire sans action législative.

Le contexte historique révèle les origines de DACA en réponse à l'inaction du Congrès sur une réforme globale de l'immigration. La loi Dream, proposée pour la première fois en 2001, accorderait un statut légal permanent aux Dreamers mais a échoué à plusieurs reprises, récemment en 2024 lors de négociations bipartisanes qui se sont effondrées en raison de différends sur la sécurité frontalière.

Les démocrates, y compris le chef de la majorité du Sénat Chuck Schumer, ont critiqué le projet républicain comme 'cruel et motivé politiquement', notant dans un discours au Sénat que 'ces jeunes n'ont connu aucun autre foyer—ils contribuent à notre économie et à notre société.' Des groupes de défense comme United We Dream ont averti que l'abrogation pourrait entraîner des expulsions massives, affectant les Dreamers dans des domaines allant de la santé à la technologie.

La législation a de faibles chances au Sénat contrôlé par les démocrates, mais le président de la Chambre Mike Johnson a indiqué qu'elle pourrait avancer si liée à un financement frontalier plus large. Au 28 septembre, aucune date de vote n'a été programmée, laissant les Dreamers dans l'incertitude au milieu de tensions politiques croissantes avant les élections de mi-mandat de 2026.

Ce développement met en lumière les divisions partisanes persistantes sur l'immigration, les républicains priorisant l'application et les démocrates plaidant pour des voies vers la citoyenneté. Aucune contradiction n'apparaît dans les reportages de diverses sources, bien que les chiffres exacts des cosponsors varient légèrement entre 102 et 105.

Static map of article location