Après l'échec de l'offre publique d'acquisition (OPA) de BBVA sur Banco Sabadell, les actions de Sabadell ont chuté de 6,78 % vendredi, perdant plus de 1,1 milliard d'euros de valeur boursière. En revanche, les actions de BBVA ont grimpé de 5,9 %, récupérant 5,475 milliards d'euros. Le marché a récompensé BBVA pour avoir éliminé les risques de capital et annoncé des dividendes historiques.
Vendredi, après la clôture définitive de l'offre publique d'acquisition (OPA) de BBVA sur Banco Sabadell, la bourse espagnole a reflété l'impact du rejet majoritaire des actionnaires de Sabadell. Les actions de Sabadell ont chuté de 6,78 %, clôturant à 3,01 euros et réduisant sa capitalisation boursière de plus de 1,1 milliard d'euros. Pendant la séance, la valeur a chuté jusqu'à 10 %, confirmant la théorie de Carlos Torres, président de BBVA, qui attribuait la réévaluation antérieure de Sabadell à l'OPA elle-même.
Pendant ce temps, BBVA a mené les gains de l'Ibex 35, avec une hausse de 5,9 % qui a porté ses actions à 16,65 euros et ajouté 5,475 milliards d'euros à sa valeur. La banque basque a atteint des pics intrajournaliers de 7 %. Torres a accueilli favorablement le résultat : « Je ne considère pas démissionner ; je me sens pleinement soutenu par le conseil d'administration et les actionnaires. » De plus, BBVA a promis des dividendes de 0,32 euro par action et un rachat d'actions à partir du 31 octobre, soutenu par un plan de rémunération de 36 milliards d'euros sur trois ans, équivalent à 39,8 % de sa capitalisation boursière.
Josep Oliu, président de Sabadell, y a vu une victoire : « Aujourd'hui est un jour de célébration. » Les analystes de Renta 4 ont expliqué la hausse de BBVA par l'élimination des risques de capital et des dilutions potentielles, ainsi que par une dynamique commerciale projetée jusqu'en 2028.
La veille au soir, après l'annonce de la CNMV, les actions de Sabadell ont grimpé de 6,63 % à Wall Street (ADR), tandis que BBVA a clôturé à 19,47 dollars après avoir avancé son plan de rémunération des actionnaires.
Ce mouvement se produit au milieu de la volatilité bancaire européenne, avec le Stoxx Europe 600 Banks en baisse de 2,51 %, influencé par des problèmes américains comme les expositions à la fraude dans les banques régionales.