Sánchez et Feijóo s'accordent pour la première fois sur un plan de paix mais divergent sur Gaza
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et le leader de l'opposition Alberto Núñez Feijóo se sont pour la première fois accordés sur le soutien à un plan de paix international. Cependant, ils continuent de diverger sur la situation à Gaza. Cette position est apparue dans des déclarations récentes lors d'un événement à Madrid.
Dans un rare moment de consensus politique en Espagne, Pedro Sánchez et Alberto Núñez Feijóo ont exprimé un soutien commun à un plan de paix international, possiblement lié à des conflits en Europe de l'Est. Cet accord marque la première fois que les deux leaders s'alignent sur une question clé de politique étrangère, selon les rapports d'El País du 30 septembre 2025.
La réunion ou les déclarations parallèles ont eu lieu lors d'une session au Congrès des députés à Madrid, où Sánchez, du PSOE, a souligné la nécessité d'un 'dialogue et d'un cessez-le-feu' dans le plan de paix. Feijóo, du PP, a fait écho à cette vue, déclarant : 'Nous soutenons toute initiative qui favorise une paix stable et juste.' Cette unité contraste avec leurs positions divergentes sur Gaza, où Sánchez a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à une plus grande aide humanitaire, tandis que Feijóo critique la gestion du gouvernement comme 'insuffisante et biaisée'.
Le contexte de ces déclarations surgit au milieu de tensions internationales croissantes. Des sources suggèrent que le plan de paix pourrait se référer à des propositions pour l'Ukraine, bien qu'il ne soit pas explicitement spécifié. Les divergences sur Gaza persistent : Sánchez a poussé pour des résolutions de l'UE condamnant les actions israéliennes, tandis que Feijóo plaide pour une approche plus équilibrée incluant la sécurité d'Israël. Les analystes voient ce consensus partiel comme un pont potentiel pour de futures négociations bipartisanes en Espagne.
Aucune contradiction directe n'est rapportée entre les sources, mais l'accent mis sur 'première fois' souligne la nature historique de l'événement. Ce développement pourrait influencer la position de l'Espagne dans des forums comme l'ONU, favorisant une voix plus unifiée sur les questions mondiales.