Trump donne un délai à Hamas pour un accord de paix à Gaza
L'ancien président Donald Trump a donné à Hamas un délai de deux semaines pour accepter son plan de paix proposé pour Gaza, qui inclut la libération d'otages israéliens. L'annonce intervient au milieu des tensions persistantes dans le conflit Israël-Hamas. Hamas a indiqué son accord sur l'aspect libération d'otages de l'accord.
Le 3 octobre 2025, Donald Trump, le candidat républicain à la présidence, a publiquement exhorté Hamas à accepter une proposition de paix pour la bande de Gaza, fixant un délai strict de deux semaines pour le respect. Selon des rapports, le plan prévoit la libération d'otages israéliens détenus par Hamas en échange d'un cessez-le-feu et de négociations plus larges vers une paix durable entre Israël et les groupes palestiniens.
La déclaration de Trump, prononcée lors d'un événement de campagne, a souligné l'urgence, affirmant : 'Hamas a deux semaines pour accepter cet accord, ou ils feront face à des conséquences comme ils n'en ont jamais vu auparavant.' Cela fait suite à des mois de négociations au point mort depuis les attaques de Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui ont tué plus de 1 200 personnes et conduit à l'enlèvement d'environ 250 otages. Israël a répondu par une campagne militaire à Gaza, entraînant des dizaines de milliers de morts palestiniens, selon les autorités sanitaires locales.
Des sources indiquent que les dirigeants de Hamas ont réagi positivement au volet libération d'otages. Un responsable de Hamas a déclaré à Fox News : 'Nous acceptons de libérer les otages israéliens comme indiqué dans l'accord de paix de Trump, à condition que les autres conditions soient remplies.' Cependant, les détails de la proposition complète restent maigres, Trump la décrivant comme un arrangement 'simple et juste' qui mettrait fin à la guerre rapidement.
La proposition s'appuie sur les initiatives précédentes de Trump au Moyen-Orient, telles que les Accords d'Abraham, qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs nations arabes pendant sa présidence. Les responsables israéliens n'ont pas encore commenté publiquement, mais des analystes suggèrent que le plan pourrait faire pression sur les deux parties au milieu d'appels internationaux à la désescalade. Le Département d'État américain a réitéré son soutien aux solutions diplomatiques mais n'a pas approuvé spécifiquement le délai.
Ce développement se produit sur fond de dynamique électorale américaine, Trump se positionnant comme un leader fort en politique étrangère. Des critiques, y compris certains démocrates, soutiennent que le délai unilatéral risque d'enflammer davantage la situation sans implication multilatérale. À l'approche de la date limite — fixée à mi-octobre —, l'attention se porte sur le fait de savoir si Hamas s'engagera pleinement ou si les négociations reprendront sous des auspices internationaux comme ceux menés par l'Égypte et le Qatar.