Une série d'incidents de coups de couteau à Summerstrand, un quartier clé pour le tourisme et les étudiants dans la baie de Nelson Mandela, a accru les craintes pour la sécurité à l'approche de la saison des fêtes. Une attaque s'est avérée fatale pour une étudiante de 23 ans de l'université Nelson Mandela, provoquant des appels à des mesures de sécurité renforcées. Les autorités ont lancé une campagne de sécurité pour les fêtes même alors qu'un autre vol a eu lieu à proximité.
Summerstrand, un centre animé pour les étudiants de l'université Nelson Mandela, les familles et les touristes de la plage, a été secoué par plusieurs invasions domiciliaires violentes au cours des deux dernières semaines. Le 13 octobre 2025, deux étudiantes ont été attaquées dans leur résidence hors campus sur Admiralty Way, à environ 3 km du campus de la NMU. L'assaillant a poignardé une étudiante de 23 ans à plusieurs reprises, entraînant sa mort sur place, tandis qu'une colocataire de 20 ans a également subi des blessures par arme blanche et a été hospitalisée. La porte-parole de la police, le capitaine Sandra Janse van Rensburg, a rapporté que l'attaquant s'est enfui avec deux téléphones portables et un ordinateur portable.
Dans les premières heures du vendredi 24 octobre 2025, à l'autre extrémité d'Admiralty Way, un résident a été réveillé vers 3 heures du matin par deux envahisseurs dans sa chambre à coucher. Une lutte s'est ensuivie, entraînant plusieurs blessures par arme blanche pour la victime, qui a réussi à activer un bouton d'alarme. Atlas Security est intervenu rapidement, forçant les intrus à fuir après qu'ils eurent pénétré par une fenêtre de salle de bain en pliant les barreaux de sécurité. Le résident a été hospitalisé, son état étant inconnu.
Le conseiller du quartier 2, Sean Tappan, a exprimé son alarme : « Je suis extrêmement préoccupé par l'attaque fatale récente d'une étudiante en haut d'Admiralty Way et par l'effraction et le coup de couteau du [vendredi matin] à l'extrémité inférieure de la même rue. » Il a souligné les crimes commis en voiture, la difficulté à distinguer les véhicules suspects des véhicules de covoiturage, et l'augmentation de l'activité des sans-abri le long des dunes du front de mer comme facteurs contributifs. Tappan a noté les efforts en cours pour augmenter le budget de la police métropolitaine afin d'embaucher plus de personnel.
Les résidents ont fait écho à ces craintes. L'étudiante de la NMU Tara Williams, 20 ans, a déclaré : « Au cours des dernières semaines, je n'ai tout simplement pas pu me résoudre à [marcher jusqu'aux cours]. J'ai trop peur. » L'habitant local André Nel a ajouté que les incidents récents ont conduit à des améliorations de sécurité coûteuses, entamant les économies de vacances de sa famille : « Si le choix se situe entre une semaine supplémentaire à la plage et la sécurité de ma femme et de mes enfants, alors je suppose que la décision est facile. »
Samedi soir, une autre invasion a eu lieu sur Burger Street, où des cambrioleurs ont scié les barreaux de sécurité sur une fenêtre du deuxième étage. En réponse, la NMU a annoncé qu'elle externaliserait les services de sécurité après avoir examiné les défis opérationnels. La porte-parole Zandile Ngwendu a déclaré : « Pour répondre à la préoccupation croissante dans cette zone, le conseil a maintenant décidé d'externaliser certains aspects de la fonction de protection des services. » Cela inclut des technologies modernes et des réponses plus rapides pour améliorer la sécurité sur les campus.
Coïncidant avec le dernier coup de couteau, le Service de police sud-africain a lancé sa campagne Safer Festive Season à Hobie Beach le 24 octobre. Le conseiller Tappan a déclaré que la SAPS augmenterait les patrouilles sur le front de mer, soutenues par des sociétés de sécurité privées, des veilles de quartier et des entreprises, qui ont récemment ajouté 50 lampes solaires et plus de caméras. Au niveau national, 131 nouveaux véhicules de police ont été distribués, dont 28 alloués à la baie de Nelson Mandela pour renforcer les ressources dans ce point chaud du crime.