Le président de la Chambre n’exclut pas un vote sur l’accusation contre Pardow avant les élections

L’ancien ministre de l’Énergie Diego Pardow a été notifié d’une accusation constitutionnelle pour une erreur de facturation électrique, avec une pression de l’opposition pour voter avant les élections du 16 novembre. Le président de la Chambre, José Miguel Castro, a exprimé son ouverture à une session le 15 novembre, bien que le député Jaime Mulet ait insisté sur le respect des délais pour garantir le dû process. Le gouvernement prendra en charge la défense légale de Pardow, invoquant un principe institutionnel.

Le mercredi 29 octobre 2025, à 9 heures du matin, Diego Pardow, ancien ministre de l’Énergie du Frente Amplio, a été notifié de l’accusation constitutionnelle déposée par l’opposition. Elle découle d’une erreur méthodologique de la Commission nationale de l’énergie qui a entraîné des facturations excessives sur les factures d’électricité, entraînant sa révocation par le président pour assumer la responsabilité politique.

Pardow dispose de dix jours ouvrables pour répondre, jusqu’au 12 novembre, une période qui chevauche une pause législative pour les élections du 16 novembre. La commission d’examen, présidée par le député Jaime Mulet (FREVS), aura six jours ouvrables supplémentaires pour émettre un rapport recommandant l’approbation ou le rejet de l’accusation. L’opposition, qui a soutenu l’élection de Mulet, exerce une pression pour accélérer le processus et voter à la Chambre le 14, 15 ou même après le 20 novembre, ce qui pourrait perturber la semaine de district et affecter les campagnes électorales.

Le président de la Chambre, José Miguel Castro (RN), a déclaré : « De mon côté, je n’ai aucun problème à siéger lorsque la commission d’examen de l’accusation l’aura traitée. Cela pourrait se produire peut-être le 15 novembre (à 24 heures de l’élection) ou le 20 novembre (jeudi suivant les élections), après le vote de la loi de budget ». Cependant, le secrétaire général Miguel Landeros a averti du respect de l’article 42 de la loi organique du Congrès, qui exige que la Chambre se réunisse après les six jours suivant l’apparition de l’accusé, pointant vers le 20 novembre si Pardow répond le 13.

Mulet a nuancé sa position initiale : « Il y a des délais qui dépendent de l’accusé et je ne vais pas les violer pour garantir le dû process ». L’opposition se souvient du cas de l’ancienne ministre Carolina Tohá, où les délais n’ont pas été strictement respectés car elle a accéléré le processus, mais les avocats parlementaires s’accordent pour respecter le principe si Pardow choisit de prendre le temps.

Le gouvernement assumera la défense légale de Pardow, justifiée par le ministre secrétaire général de la Présidence comme la défense d’un principe institutionnel, citant des précédents comme celui de l’ancienne ministre Marcela Ríos. La Constitution permet des accusations jusqu’à trois mois après la fin des fonctions, comme avec Andrés Chadwick. Les officielistes soutiennent que la responsabilité politique a déjà été assumée, mais la norme vise à faire respecter les responsabilités constitutionnelles au-delà de la révocation.

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