Lors de la Semaine Fintech de D.C. à Washington, D.C., des experts ont discuté de la manière dont les projets de finance décentralisée peuvent s'aligner sur les exigences réglementaires. Le panel, modéré par un journaliste de CoinDesk, a réuni des leaders du BIS Innovation Hub, d'Aleo et d'Ava Labs. Les participants ont convenu que les développeurs peuvent intégrer des outils de conformité, bien que des défis persistent dans la définition des normes.
La conversation a eu lieu jeudi lors de la Semaine Fintech de D.C., en se concentrant sur la tension entre la finance décentralisée (DeFi) et la conformité réglementaire. Le modérateur Nikhilesh De, de CoinDesk, a posé des questions clés : Les développeurs sont-ils responsables de l'utilisation abusive de leurs projets ? Peuvent-ils empêcher les criminels de les exploiter ? Il a fait référence aux affaires en cours contre les développeurs de Tornado Cash, Roman Storm et Alexey Pertsev, comme exemples de ce débat.
Les panélistes incluaient Maha El Dimachki, responsable du Centre de Singapour du BIS Innovation Hub et anciennement à l'Autorité de conduite financière du Royaume-Uni ; Yaya Fanusie, responsable mondial de la politique chez Aleo ; et Lee Schneider, conseiller général chez Ava Labs. Ils ont exploré si le DeFi conforme est un oxymore, étant donné que les protocoles véritablement décentralisés permettent une utilisation sans restriction sans intervention des développeurs.
Le groupe a convenu que les développeurs pourraient intégrer des fonctionnalités pour respecter les réglementations, mais a souligné des réserves. Fanusie a qualifié les devoirs des développeurs de 'gestion des risques', en abordant des problèmes potentiels comme les présumés blanchisseurs d'argent ou les acteurs malveillants. Schneider a noté l'alignement entre les développeurs et les régulateurs pour prévenir les pertes des utilisateurs. El Dimachki a plaidé pour une élaboration de politiques basée sur les résultats, visant la prévention des activités malveillantes.
Un consensus est apparu selon lequel des étapes existent pour éviter les violations réglementaires, mais les détails comptent. La discussion a mis en lumière des défis plus larges : Les projets DeFi globaux et open source peuvent-ils se conformer dans toutes les juridictions ? Quelle responsabilité si des acteurs malveillants créent des interfaces front-end personnalisées ? De a invité les lecteurs à donner leur avis sur ces questions, soulignant la nature continue du débat.