Espèce rare de fynbos redécouverte dans la réserve de Kogelberg après 40 ans

Une espèce rare de fynbos, considérée comme éteinte depuis près de 40 ans, a été redécouverte dans la réserve naturelle de Kogelberg en Afrique du Sud. En septembre, une équipe a trouvé huit plants survivants d'Erica cunoniensis sur Buffelstalberg. Cette découverte met en lumière la résilience de la nature au milieu des efforts continus de conservation.

En septembre, une petite équipe de CapeNature et des Custodians of Rare and Endangered Wildflowers (Crew) a localisé huit plants survivants d'Erica cunoniensis sur Buffelstalberg dans la réserve naturelle de Kogelberg. Cette espèce n'avait pas été observée depuis presque 40 ans, une recherche en 2012 impliquant environ 200 personnes n'ayant rien donné.

La première observation a été faite par la ranger de terrain élève Sylvia Wolita, qui l'a décrite comme 'un rappel que la nature est à la fois fragile et résiliente'. Le porte-parole de CapeNature, Luke Folb, a noté la grande excitation entourant la découverte. Les rangers de terrain Cairestine Lottring et Takalani Makhomu ont partagé leur joie face à cette redécouverte.

Kogelberg se trouve au cœur de la réserve de biosphère de Kogelberg, la première biosphère inscrite au registre de l'UNESCO en Afrique du Sud en 1998. La réserve s'étend sur environ 103 000 hectares, plus une composante marine de 24 500 hectares, s'étendant des montagnes au-dessus de Gordon’s Bay le long de la côte jusqu'au-delà de Hermanus, et à l'intérieur des terres jusqu'à Botrivier vers la zone Grabouw/Elgin. Elle est gérée à travers des zones centrales, tampons et de transition pour protéger la biodiversité.

Reconnu comme le 'cœur du Royaume floral du Cap', la biosphère abrite plus de 1 880 espèces végétales, dont 77 endémiques locales introuvables ailleurs, et sa zone marine héberge plus de 3 500 espèces endémiques. Cette richesse exceptionnelle permet à de petites populations comme Erica cunoniensis de persister dans des refuges inaccessibles.

Le personnel de CapeNature affirme que la découverte justifie des années de surveillance patiente et de collaboration avec des scientifiques citoyens via Crew. La ranger de terrain Cairestine Lottring a souligné que 'la combinaison d'expertise, de curiosité et d'engagement a veillé à ce que même les espèces les plus rares ne soient pas oubliées'. La découverte résonne dans une biosphère confrontée aux espèces invasives, à la pression du développement et au risque d'incendies exacerbé par le climat.

Comme l'a dit Wolita, 'Le travail de la conservation consiste à continuer de chercher — et à maintenir les conditions appropriées pour que ces secrets perdurent.' Le cadre de zonage de la biosphère soutient la recherche, le tourisme responsable, l'élimination des espèces exotiques et la gestion des incendies tout en préservant un habitat irremplaçable.

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