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Des scientifiques identifient un nouveau rôle d'une protéine dans le développement cérébral

5 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Une étude récente a révélé comment une protéine spécifique influence les connexions neuronales pendant la croissance précoce du cerveau. Des chercheurs de l'Université de Californie ont découvert que la perturbation de cette protéine entraîne une formation altérée de synapses dans des modèles animaux. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à une meilleure compréhension des troubles du neurodéveloppement.

Dans une étude publiée le 3 octobre 2025 dans la revue Nature Neuroscience, des scientifiques ont détaillé le rôle de la protéine surnommée NeuroLink-1 dans la régulation du développement synaptique. La recherche, menée par le Dr Elena Ramirez à l'Université de Californie, San Diego, a utilisé des modèles de souris pour observer comment NeuroLink-1 se lie aux vésicules synaptiques, facilitant leur transport et leur intégration dans les circuits neuronaux.

La chronologie de l'expérience a commencé par une modification génétique des souris pour supprimer le gène NeuroLink-1. Sur une période d'observation de 14 jours après la naissance, les souris modifiées ont présenté une réduction de 40 % de la densité des épines dendritiques par rapport aux contrôles, mesurée par microscopie électronique. 'Cette protéine agit comme un échafaudage moléculaire, assurant un câblage approprié du cerveau pendant les fenêtres critiques de développement', a déclaré le Dr Ramirez dans le résumé de l'article.

Le contexte de fond met en évidence que la formation des synapses est essentielle pour l'apprentissage et la mémoire, les perturbations étant liées à des conditions comme le trouble du spectre autistique et la schizophrénie. Des études antérieures avaient identifié des protéines synaptiques générales, mais celle-ci est la première à cibler le rôle spécifique de NeuroLink-1 dans le trafic des vésicules. L'équipe a analysé plus de 500 échantillons neuronaux, confirmant que l'expression de la protéine atteint son pic au jour embryonnaire 18 chez les souris, équivalent au troisième trimestre de la gestation humaine.

Les implications incluent des cibles thérapeutiques potentielles pour les problèmes de neurodéveloppement. Le co-auteur Dr Marcus Lee a noté : 'Cibler les voies de NeuroLink-1 pourrait aider à restaurer l'équilibre synaptique chez les individus affectés.' Cependant, l'étude souligne que les applications humaines nécessitent des essais cliniques supplémentaires, car les modèles animaux ne reproduisent pas pleinement la complexité du cerveau humain.

La recherche a été financée par les National Institutes of Health et a impliqué une collaboration avec des experts en bioinformatique pour cartographier les interactions protéiques. Aucune contradiction majeure n'a été notée dans la source, qui s'aligne sur la littérature antérieure en biologie synaptique.

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