Retour aux articles

Exposition prénatale à la pollution routière liée au risque d'autisme chez les garçons

2 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Une nouvelle étude a lié l'exposition prénatale à la pollution atmosphérique liée au trafic routier à un risque accru de trouble du spectre autistique chez les garçons. Les chercheurs ont découvert que des niveaux plus élevés de carbone noir pendant la grossesse étaient associés à une probabilité 1,5 fois plus élevée de diagnostic d'autisme. Les résultats proviennent d'une cohorte de plus de 1 400 enfants aux Pays-Bas.

L'étude, publiée le 19 septembre 2024 dans JAMA Network Open, a examiné des données de la cohorte Generation R à Rotterdam, aux Pays-Bas. Cette étude prospective a suivi des grossesses de 2002 à 2006, en suivant 1 400 enfants jusqu'à l'âge de 9 à 10 ans pour les diagnostics de trouble du spectre autistique (TSA).

Les chercheurs ont estimé l'exposition prénatale à la pollution atmosphérique liée au trafic routier (TRAP) en utilisant des modèles avancés intégrant l'intensité du trafic, la densité de population et la hauteur des bâtiments. Les polluants analysés incluaient le carbone noir (CN), les particules fines (PM2.5) et le dioxyde d'azote (NO2).

Les résultats clés ont montré que les garçons exposés à des niveaux plus élevés de CN prénatal avaient un risque de TSA 1,5 fois plus élevé que ceux exposés à des niveaux plus bas. Des associations ont également été notées pour les PM2.5 et NO2, bien que moins marquées. Aucun lien significatif n'a été observé chez les filles, suggérant des vulnérabilités potentielles spécifiques au sexe.

L'auteure principale, Caroline M. A. Mol, MD, PhD, du Erasmus MC University Medical Center de Rotterdam, a déclaré : « Nos résultats suggèrent que réduire l'exposition à la pollution atmosphérique liée au trafic routier pendant la grossesse pourrait aider à prévenir le TSA, en particulier chez les garçons. »

L'étude a ajusté des facteurs tels que l'éducation maternelle, le tabagisme et le statut socio-économique pour isoler les effets de la pollution. Les diagnostics de TSA ont été confirmés par des évaluations cliniques et des questionnaires lors du suivi.

Cette recherche s'appuie sur des preuves antérieures liant la pollution atmosphérique à des problèmes de développement neurodéveloppemental, soulignant la nécessité d'une planification urbaine pour minimiser le TRAP près des zones résidentielles. Cependant, les auteurs notent des limitations, y compris la dépendance à des données d'exposition modélisées plutôt qu'à des mesures directes.

Static map of article location