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Des chercheurs découvrent une nouvelle espèce de microbe dégradant le plastique

30 septembre 2025
Rapporté par l'IA

Une équipe de scientifiques a identifié un nouveau microbe capable de décomposer les plastiques avec une haute efficacité. Cette découverte, réalisée lors d'une expédition océanique, pourrait offrir de nouvelles solutions à la pollution par le plastique. Les détails ont été publiés dans une revue scientifique récente.

Le 28 septembre 2025, ScienceDaily a rapporté une avancée en microbiologie environnementale. Des chercheurs de l'Université de Californie, dirigés par le Dr Elena Rivera, ont annoncé la découverte d'une nouvelle espèce bactérienne, surnommée Plastivorax oceanica, trouvée dans les sédiments des fonds marins profonds de l'océan Pacifique.

Le microbe a été isolé lors d'une expédition de recherche en 2024 explorant la vie microbienne dans des fosses océaniques reculées. Des tests en laboratoire ont révélé que P. oceanica peut dégrader des plastiques courants comme le polyéthylène et le polystyrène avec une efficacité de 95 % en 48 heures sous conditions contrôlées. 'Cette bactérie représente un mécanisme naturel que l'évolution a affiné pour le cycle du carbone, maintenant applicable aux polluants d'origine humaine', a déclaré le Dr Rivera dans le communiqué.

L'étude, publiée dans le Journal of Environmental Microbiology, a impliqué un séquençage génomique qui a montré des enzymes uniques dans la composition du microbe, lui permettant de rompre les liaisons moléculaires des plastiques. Le contexte de fond met en lumière la crise croissante des déchets plastiques : la production mondiale dépasse 400 millions de tonnes par an, les océans en recevant environ 11 millions de tonnes chaque année, selon des rapports précédents de l'ONU cités dans l'article.

Les implications incluent des applications biotechnologiques potentielles, telles que l'ingénierie de systèmes de traitement des déchets ou le développement d'outils de nettoyage biologiques. Cependant, les chercheurs mettent en garde que l'agrandissement du processus nécessite des essais sur le terrain supplémentaires pour évaluer les impacts environnementaux. Aucune application à grande échelle n'a encore été testée.

La découverte s'appuie sur des travaux antérieurs avec des bactéries mangeuses de plastique, comme Ideonella sakaiensis identifiée en 2016, mais P. oceanica montre des taux de dégradation plus élevés dans des environnements salins. L'équipe prévoit des études de suivi pour explorer des modifications génétiques à des fins industrielles.

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