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Les scientifiques découvrent de nouvelles perspectives sur la vie microbienne ancienne

5 octobre 2025
Rapporté par l'IA

Des chercheurs ont découvert des preuves d'activité microbienne dans des roches vieilles de 3,7 milliards d'années du Groenland, suggérant que la vie sur Terre a peut-être commencé plus tôt que ce qui était pensé auparavant. Les résultats, publiés dans Nature, remettent en question les chronologies existantes pour les origines de la vie. Cela pourrait remodeler notre compréhension de l'habitabilité planétaire précoce.

La découverte a été faite par une équipe internationale dirigée par le Dr Elizabeth Trembath-Reichert de l'Université de Stanford. En analysant des échantillons de la Ceinture Supracrustale d'Isua au Groenland, les scientifiques ont identifié des signatures chimiques indiquant des microbes anciens. Ces roches, datées d'environ 3,7 milliards d'années, contiennent des ratios isotopiques de carbone et de soufre qui pointent vers des processus biologiques plutôt que purement géologiques.

'Ceci est la plus ancienne preuve directe que nous ayons de la vie sur Terre', a déclaré le Dr Trembath-Reichert dans un communiqué. L'étude s'appuie sur des travaux précédents de 2016 qui suggéraient des biosignatures similaires dans des roches vieilles de 3,8 milliards d'années, mais cette nouvelle analyse utilise une spectrométrie avancée pour confirmer le métabolisme microbien.

La chronologie est significative : les océans de la Terre sont censés s'être formés il y a environ 4,4 milliards d'années, laissant une fenêtre étroite pour l'émergence de la vie. Si confirmée, ces microbes précédraient les détenteurs de records précédents des stromatolites australiens vieux de 3,5 milliards d'années. Cependant, certains experts mettent en garde que des processus abiotiques pourraient imiter ces signatures. Le Dr Martin Van Kranendonk, co-auteur, a noté : 'Bien qu'excitant, nous avons besoin de plus d'échantillons pour écarter les explications non biologiques.'

Les implications s'étendent au-delà de la Terre. Des traces chimiques similaires dans les météorites martiennes et sur d'autres exoplanètes pourraient indiquer une vie précoce répandue dans le système solaire. La recherche a été financée par l'Institut d'Astrobiologie de la NASA et a impliqué des collaborateurs de l'Université de Tokyo et du Service Géologique du Danemark et du Groenland.

Cette découverte souligne la résilience de la vie microbienne dans des environnements anciens extrêmes, potentiellement informant les recherches en biologie extraterrestre. Aucune fossile direct n'a été trouvé, mais les preuves géochimiques fournissent un cas convaincant pour les racines profondes de la vie.

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