Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré que le prochain robotaxi Cybercab de la société ne comprendra pas de volant ni de pédales dans les unités de production à partir du deuxième trimestre 2026. Cette décision met l'accent sur l'autonomie totale, malgré les spéculations antérieures et les tests avec des commandes manuelles. La présidente du conseil d'administration de Tesla, Robyn Denholm, a indiqué que la société ajouterait de telles fonctionnalités si nécessaire.
Le 31 octobre 2025, lors d'une apparition sur le podcast All In, Elon Musk a abordé les spéculations sur la conception du Tesla Cybercab, confirmant que les véhicules de production ne comporteront aucun contrôle manuel. « Nous ne mettrons pas de volant dedans », a déclaré Musk. Il a élaboré : « La réalité est que les gens peuvent penser qu'ils veulent conduire leur voiture, mais la réalité est qu'ils ne le veulent pas. Combien de fois avez-vous été dans un Uber ou un Lyft et avez-vous dit ‘J'aimerais pouvoir prendre le relais du conducteur, poser mon téléphone et conduire jusqu'à ma destination ? 0,0 fois. » Cette position s'aligne avec le rôle du Cybercab en tant que robotaxi à deux places axé sur l'autonomie, au prix d'environ 25 000 à 30 000 dollars et construit en utilisant le processus de fabrication « unboxed » de Tesla pour réduire les coûts.
Des observations récentes de prototypes Cybercab sur les routes publiques incluaient des volants et des pédales, mais ceux-ci ne servent qu'à des fins de tests dans le monde réel. Plus tôt dans la semaine, la présidente du conseil d'administration de Tesla, Robyn Denholm, a suggéré une flexibilité, affirmant que la société incorporerait des commandes manuelles si nécessaire. Musk, cependant, a rejeté le besoin, priorisant un avenir sans conducteur pour éliminer l'opération humaine.
La conception du Cybercab pourrait potentiellement servir à des fins doubles, faisant également office du tant attendu véhicule électrique abordable Model 2 de Tesla. Les analystes notent que cette adaptabilité pourrait aider Tesla à étendre sa gamme et à maintenir la croissance au milieu des retards dans le déploiement des robotaxis. Musk a précédemment résisté aux idées de VE moins chers mais a ensuite montré de l'intérêt pour des variantes avec commandes. Malgré les remarques conditionnelles de Denholm, la position de Musk pèse lourd en tant que PDG de Tesla.